Le procureur général a requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt ans contre Sandrine P., mère d'Amandine, 16 ans, décédée en 2020 des suites d'une famine. La mère a été jugée aux assises de l'Hérault pour actes de «torture» et de «barbarie» envers sa fille. Le procureur a également réclamé 18 ans de réclusion pour Jean-Michel C., ancien compagnon de Sandrine P. Le procès a révélé une situation de violence et d'indifférence qui a coûté la vie à Amandine.
Le parquet a prononcé ses réquisitions ce vendredi 24 février contre Sandrine P., jugée depuis lundi aux assises de l’ Hérault pour actes de «torture» et de «barbarie» envers sa fille adolescente, morte affamée en 2020. Dans son réquisitoire, le procureur général, Jean-Marie Beney, a également réclamé une peine de dix-huit années de réclusion à l’encontre de son ancien compagnon, Jean-Michel C.
Le parquet a requis ce vendredi 24 février la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt ans à l’encontre de Sandrine P., cette mère de famille. Dans son réquisitoire, le procureur général, Jean-Marie Beney, a également réclamé une peine de dix-huit années de réclusion à l’encontre de son ancien compagnon, Jean-Michel C., le qualifiant de «complice». Amandine, 16 ans, a été victime de «torture» et de «barbarie» pendant des années. Enfermée dans un débarras lors des dernières semaines de sa vie, elle était privée de soins et de nourriture. Le médecin légiste qui a examiné le corps de l’adolescente a déclaré : «Si elle avait été hospitalisée la veille de sa mort, on avait au moins une chance sur deux de la sauver». Sandrine P., qualifiée de «violente, manipulatrice et menteuse» par ses ex-conjoints, a eu huit enfants de trois pères différents, dont un bébé mort à trois mois, en 1993. Certains de ses enfants ont témoigné contre elle. Interrogée sur les raisons de ces maltraitances imposées à ses enfants, Sandrine P. avait répondu : «Je n’ai jamais perdu espoir».Le procès a suscité une forte émotion et une grande attention de la part du public. Les frères et sœurs d’Amandine ont témoigné de la violence et de la détresse vécues par leur sœur. Ils ont décrit une famille sombre et oppressante où Amandine était isolée et maltraitée. Les témoignages ont révélé une situation de cruauté et d’indifférence, un calvaire qui a coûté la vie à cette jeune fille.
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