Un drame familial tragique a choqué la France en août 2020 avec la mort d'Amandine, 13 ans, victime de violences et de privations extrêmes de la part de sa mère. Le procès de la mère et de son compagnon a commencé le 23 janvier 2023 avec des accusations graves de « torture », mettant en lumière un système de protection de l'enfance défaillant.
Amandine, 13 ans, est décédée le 6 août 2020, pesant seulement 28 kg pour 1,55 m. Jugée pour « actes de torture », sa mère, 54 ans, risque la réclusion à perpétuité. Son compagnon, 49 ans, encourt 30 ans de prison pour avoir « privé de soins ou d’aliments » Amandine et n’avoir rien fait pour la « sauver d’une mort certaine ». Le confinement a amplifié les violences subies par la jeune fille.
L’enquête a révélé qu’Amandine avait toujours été la cible de violences de sa mère, notamment des privations alimentaires, des « punitions d’écriture » interminables et des enfermements dans un débarras sous surveillance de caméras. Selon l’expertise psychiatrique, la mère d’Amandine a pu « transposer sa haine » du père d’Amandine sur le corps de sa fille. Avec le confinement, Amandine avait cessé d’être scolarisée et les violences et privations s’étaient amplifiées, sans garde-fou ni limite. Plusieurs signalements avaient été réalisés par le passé, mais aucune mesure n’avait été prise pour protéger Amandine. Le verdict est attendu vendredi
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