Selon une nouvelle étude, les changements cérébraux qui nous ont rendus humains sont aussi ceux qui nous rendent le plus vulnérables aux maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
« Le caractère unique de la vulnérabilité humaine au vieillissement cérébral dans l’évolution des grands singes ». Tel est le titre accrocheur d’une étude parue le 28 août 2024 dans le journal Science Advances.
Résultats des observations : la substance grise diminuait dans tout le cerveau humain et simien en fonction de l’âge mais certaines zones étaient plus protégées que d’autres. Le lobe occipital, à l’arrière de la tête, est celui qui vieillissait le plus lentement, que ce soit chez les humains ou les singes. En revanche, la région déclinant la plus rapidement diffèrait en fonction de l’espèce.
Ainsi, l’évolution de ces régions a été primordiale dans l’émergence de notre espèce, nous donnant des capacités cognitives et sociales supérieure aux autres. Mais leur élargissement les a rendu plus susceptibles d’être abîmées par la vieillesse. En effet, ces zones présentent une densité neuronale plus basse que le reste du cerveau : elles ont moins de neurones mais sont davantage connectées entre elles.
« Des recherches plus poussées, notamment l’utilisation d’espèces de primates supplémentaires dans le cadre d’une étude phylogénétique plus large, permettront de mieux comprendre à quel stade évolutif ces aspects de la neurobiologie du vieillissement se produisent », concluent les auteurs de l’étude.
Les maladies du motoneurone se caractérisent par une perte progressive des neurones moteurs entraînant des troubles de la motricité et une paralysie progressive.
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