Le tribunal administratif de Bastia a rendu un jugement interdisant l’usage du corse lors des débats à l’Assemblée de Corse, jugeant cette pratique contraire à la Constitution. « Une décision honteuse » ont réagi pour leur part les autonomistes de l’île
« l’article 2 de la Constitution du 4 octobre 1958 »« que l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public »« l’article 16 du règlement intérieur du conseil exécutif de Corse, ainsi que l’article 1er du règlement intérieur de l’Assemblée de Corse »« méconnaissent les dispositions de l’article 2 de la Constitution...
« Cette décision revient à priver les élus de la Corse du droit de parler leur langue à l’occasion des débats au sein de l’Assemblée de Corse, du Conseil exécutif de Corse et des actes de la vie publique » , ont regretté vendredi dans un communiqué commun le président autonomiste du conseil exécutif, Gilles Simeoni, et la présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis., ajoutent-ils, précisant avoir formé un appel contre ce jugement.
« Cette décision de justice et sa motivation ne font que confirmer la nécessité absolue d’une révision constitutionnelle, notamment pour garantir à la langue corse le statut de coofficialité, condition indispensable de sa survie et de son développement »
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