Sous prétexte d’une natalité en berne et face à une guerre meurtrière, le discours officiel russe se durcit contre la contraception féminine et l’avortement. Le pays dispose pourtant d’une des législations les plus anciennes en la matière.
«Une tendance perverse est apparue dans notre société, selon laquelle les femmes devraient d’abord recevoir une éducation, faire carrière et s’assurer de leur bien-être matériel avant de s’occuper de faire des enfants.»
La phrase date de juillet. Et elle n’a pas été prononcée par un prêtre orthodoxe, un polémiste ultraconservateur ou un activiste masculiniste : on la doit à nul autre qu’au ministre russe de la Santé, Mikhaïl Mourachko, qui s’exprimait devant le Parlement. La veille, son ministère annonçait son intention de restreindre avant la fin de l’année la vente de pilules abortives, très facilement accessibles en Russie.
Qu’un ministre, d’autant plus chargé de la Santé, s’autorise ce genre de remarques est significatif : en Russie, le droit à l’avortement n’est plus intouchable. Et les attaques se multiplient. Le 3 août, la région de Mordovie adoptait une loi interdisantLe 13, le député Vitaly Milonov déposait un projet de loi de retrait de l’IVG de l’assurance maladie publique russe.
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