MOSCOU - Certaines entreprises étrangères qui tentent de quitter la Russie sont confrontées à une augmentation considérable de leurs coûts, Moscou exigeant des remises plus importantes sur le prix des actifs qu'elles souhaitent vendre, ont déclaré trois sources proches du dossier. La Russie n'a cessé de durcir les règles de sortie depuis que les entreprises occidentales ont commencé à quitter le pays peu après l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qualifiée par Moscou d''opération militaire spéciale'. Les dirigeants affirment qu'il est de plus en plus difficile de suivre les règles. Selon une analyse réalisée par Reuters, les entreprises étrangères ont subi des pertes de plus de 80 milliards de dollars (74,24 milliards d'euros) liées à leurs opérations en Russie en raison de dépréciations et de pertes de revenus. Le producteur des bières Heineken a annoncé vendredi avoir achevé son retrait de la Russie en cédant ses activités au groupe russe Arnest pour un euro symbolique. Moscou a également imposé progressivement des contraintes supplémentaires à quoi s'ajoute une menace d'une nationalisation, notamment depuis la prise de contrôle en juillet par l'Etat russe des filiales locales de Danone et du brasseur danois Carlsberg. Parmi les entreprises qui sont encore en train de négocier les conditions de leur sortie figurent le groupe de télécommunications Veon, le premier groupe internet de Russie, Yandex, coté au Nasdaq, et la première banque italienne Intesa Sanpaolo. Moscou exige déjà une remise de 50% sur toutes les ventes d'une entreprise appartenant à une société étrangère, après que des consultants sélectionnés par le gouvernement russe ont évalué les actifs. La Russie exige également une contribution au budget russe d'au moins 10% de la valeur marchande des actifs concernés. Selon trois sources proches du dossier qui ont souhaité rester anonymes, certaines transactions font l'objet de demandes de remises supplémentaires avant d'être avalisées par les autorités
MOSCOU - Certaines entreprises étrangères qui tentent de quitter la Russie sont confrontées à une augmentation considérable de leurs coûts, Moscou exigeant des remises plus importantes sur le prix des actifs qu'elles souhaitent vendre, ont déclaré trois sources proches du dossier.
Moscou a également imposé progressivement des contraintes supplémentaires à quoi s'ajoute une menace d'une nationalisation, notamment depuis la prise de contrôle en juillet par l'Etat russe des filiales locales de Danone et du brasseur danois Carlsberg. Selon trois sources proches du dossier qui ont souhaité rester anonymes, certaines transactions font l'objet de demandes de remises supplémentaires avant d'être avalisées par les autorités russes.
Une commission gouvernementale, chargée de surveiller les investissements étrangers, doit approuver les accords impliquant des entreprises de pays dits"hostiles", c'est-à-dire ceux qui ont imposé des sanctions à l'encontre de la Russie en raison de son invasion de l'Ukraine.
La Russie n'a cessé de durcir les règles de sortie depuis que les entreprises occidentales ont commencé à quitter le pays peu après l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qualifiée par Moscou d'"opération militaire spéciale". Les dirigeants affirment qu'il est de plus en plus difficile de suivre les règles.
Parmi les entreprises qui sont encore en train de négocier les conditions de leur sortie figurent le groupe de télécommunications Veon, le premier groupe internet de Russie, Yandex, coté au Nasdaq, et la première banque italienne Intesa Sanpaolo. Le ministère russe des Finances a déclaré qu'il n'obligeait pas à réduire le prix de vente final, mais qu'il pouvait ajuster la valorisation au cours du processus de vente.
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