Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a estimé samedi, à la veille d'une visite à Pékin, que les Nouvelles routes de la soie, dont l'Italie est partenaire, n'avaient pas apporté les bénéfices escomptés à la troisième économie de la zone euro. Quatre ans après la signature d'un protocole d'accord, un retrait est propable.
Seul pays du G7 à participer aux Nouvelle routes de la Soie, programme d'investissements massifs de Pékin, l'Italie se dit déçue par les résultats. Antonio Tajani, chef de la diplomatie, a souligné samedi, lors forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur les rives du lac de Côme que le partenariat « n'a pas produit les résultats que nous espérions ».
Un retrait déjà « accepté » par les autorités chinoises Son ministère a précisé samedi qu'il s'entretiendrait notamment avec son homologue Wang Yi et le ministre du Commerce Wang Wentao. Ce retrait italien du projet a « déjà été accepté en principe par les autorités chinoises ».
Un accord déjà gelé par Mario Draghi Le prédécesseur de Giorgia Meloni, Mario Draghi, qui avait pris ses fonctions en février 2021, avait gelé l'accord et utilisé le droit de blocage du gouvernement dans les secteurs jugés stratégiques pour empêcher tout investissement de haut niveau des sociétés chinoises en Italie.
La patronne du FMI salue « des discussions très productives et substantielles » avec des dirigeants chinois La patronne du Fonds monétaire international , Kristalina Georgieva, s'est félicitée lundi de discussions très productives et substantielles avec les dirigeants chinois à l'issue d'une visite dans le pays, première étape de sa tournée asiatique.
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