Le troisième ligne devrait rejouer avec l’équipe de France, jeudi face à l’Uruguay à Lille, près de six mois après son opération du ligament croisé antérieur du genou gauche
T’inquiète, ça va le faire. » Aux dires de son papa, cette banale formule est le leitmotiv d’Anthony Jelonch. « C’est sa phrase », prolonge Jérôme Jelonch : « Il a un tempérament toujours optimiste. » L’histoire semble sur le point de lui donner raison.
Alors que la présence d’Anthony Jelonch dans la liste des 33 était déjà apparue comme un premier tour de force, Grégory Alldritt s’était fait chambreur, il y a une semaine, à l’égard du Gersois avec lequel il partage sa chambre : « Au final, il n’a pas été si bon que ça ! Kolisi, ça fait déjà deux matchs qu’il joue.
« Le gamin a grandi là-dedans. On peut avoir de la grêle, ceci ou cela, mais il faut repartir de l’avant » Jérôme Jelonch S’il faut bien sûr prendre en compte les particularités du métabolisme d’un sportif professionnel, la durée moyenne de convalescence pour la rupture d’un ligament croisé du genou est estimée à 9 mois. Opéré le 6 mars dernier au Medipole de Toulouse, Anthony Jelonch s’apprête pourtant à rejouer un match international six mois et huit jours après son intervention.