[Il était une fois dans «Libé»] Grand manipulateur vidéo devant l’éternel cathodique, Wolf, l’artiste loup, mélange peintures, dessins, tortues et autres batraciens. A voir et à savourer. « Car tout peut disparaître » dit-il...
Que se passe-t-il sous le crâne d’une tortue emprisonnée dans un enclos où, entassés comme les vestiges d’on ne sait quelle conflagration cataclysmique, des téléviseurs de toute taille, de toute époque, en état de fonctionnement ou non – c’est selon – émergent de chapes de béton qui semblent s’être abattues sur eux comme au gré d’une rationalité prise de folie ? Telle est l’une des questions que l’on ne peut manquer de...
poser devant « Dépression Endogène », autrement dit l’une des plus célèbres installations de Wolf Vostell qui, depuis sa création en 1980 à Los Angeles, a beaucoup voyagé puisqu’avant d’atterrir au musée d’Art moderne de Strasbourg, elle avait séjourné dans celui de Paris avec, à la place des tortues, des dindons, et, tout récemment, à Liège, dans les caves du siège de l’association Espace-Nord 251 où...