Visite en prison : une détenue mère d’un enfant autiste saisit la justice Le relais parent-enfant de Fleury-Mérogis, seul lieu adapté à ces retrouvailles, demeure fermé à cause de l'épidémie de Covid-19.
«pas adaptée à [la] pathologie»«incapable de fixer son attention sur un écran, y compris devant un dessin animé»Un premier recours avait déjà été déposé en février devant le juge des référés du tribunal administratif de Versailles.
de Fleury-Merogis a maintenu sa décision de ne proposer des visites qu’en visiophonie ou dans la salle des parloirs avocats.«nécessiterait une importante réorganisation»,«ne permettent pas le respect des gestes essentiels»«créerait une situation de gestion inégale» alors que les autres détenus voient leurs enfants dans des parloirs avocats, précise le courrier de la maison d’arrêt.
«L’administration se moque du monde et ignore la spécificité de cet enfant qui est porteur d’un handicap que n’ont pas les autres» , a réagi Me Amélie Morineau, dont la cliente a proposé un isolement sanitaire si on l’autorisait à voir son fils en parloir médiatisé. Un second référé a été déposé auprès du tribunal administratif de Versailles le 30 avril pour forcer la maison d’arrêt à rétablir les parloirs du relais parent-enfant.