Après la mort d'un adolescent, tué lors d'un contrôle routier dans les Hauts-de-Seine, des violences urbaines ont éclaté. Des émeutes qui rappellent celles qui ont éclaté à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), puis dans le reste du pays, en 2005, après la mort de Zyed et Bouna.
Nicolas Sarkozy tente de calmer la situation. Des centaines de jeunes incendient des voitures. La rumeur accuse la police de Livry-Gargan d'avoir poursuivi les victimes. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, tente de calmer la situation et dément la course-poursuite :
"Les premiers éléments qui m'ont été communiqués montrent que ces jeunes n'étaient pas physiquement poursuivis par la police. Ils se sauvaient et voulaient échapper à un contrôle, mais les policiers n'étaient pas derrière eux"., des émeutiers tirent à balles réelles sur les CRS. Le 30 octobre, une grenade lacrymogène tirée par des CRS explose devant la mosquée de Clichy.
"Ce qu'on doit aux familles et à la ville, c'est que les circonstances de ce drame soient parfaitement explicitées, et de manière incontestable".Une semaine après les faits, la nomination d'un juge indépendant ne calme pas les émeutiers. Les violences se propagent à toute la Seine-Saint-Denis puis à l'Ile de France et au reste du pays.
À l’époque, le gouvernement, par la voix de son Premier ministre Dominique de Villepin, choisit la fermeté et . Cela permet aux préfets locaux de décréter des couvre-feux. Une mesure d'exception qui vise surtout les mineurs mais ne change pas vraiment la donne pour les forces de l’ordre.Sur les 11 000 policiers et gendarmes déployés au plus fort des émeutes, plus de 220 sont sérieusement blessés. Puis, au 21ᵉ jour des émeutes, la colère s'éteint presque d’elle-même.
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