La Martinique traverse un mouvement de violence face au coût de la vie chère. Retour sur l’empire des sept groupes de la grande distribution au cœur des critiques. Enquête
Sur les sept groupes de la grande distribution, trois des quatre premiers sont détenus par des békés.Voir sur la carteLa Martinique traverse un mouvement de violence face au coût de la vie chère. Retour sur l’empire des sept groupes de la grande distribution au cœur des critiques. Enquête’une Martiniquaise, qui a du mal à joindre les deux bouts
Sur le papier, son parcours ressemble à une success-story, d’un élevage de poulets en 1960 à GBH, groupe aux multiples activités, dont l’automobile, avec un chiffre d’affaires estimé à environ trois milliards d’euros. « Bernard Hayot, avant d’être un béké, c’est un chef d’entreprise, c’est un capitaine d’industrie », assure Emmanuel De Reynal, publicitaire béké.
« J’invite à ce que le calme revienne. Il ne peut pas y avoir d’évolution sérieuse, de discussion sérieuse, dans un climat de violences qui s’installerait », a déclaré François-Noël Buffet Depuis plusieurs semaines, des manifestations contre la vie chère dégénèrent en violences urbaines dans l‘île des Caraïbes
« Les békés ne me dérangent pas », dit Nicole, une Martiniquaise noire de 70 ans, même si elle regrette un manque de communication de leur part. « Le problème des békés, c’est qu’ils sont peut-être trop en position dominante » et « tiennent tous les leviers », affirme la retraitée. « Mais ils font travailler volontiers des Martiniquais ».
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