Le verdict est attendu ce jeudi 19 décembre pour les 51 accusés de l'affaire des viols de Mazan, jugés pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot. Des peines de quatre à vingt ans de prison ont été requises.
Après quatre mois d’un procès historique, c’est l’heure du verdict ce jeudi 19 décembre pour les 51 accusés de l’affaire des viols de Mazan , quasiment tous jugés pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot. Des peines de quatre à vingt ans de prison ont été requises et le verdict est attendu à partir de 9h30.
Contre l’accusé principal Dominique Pelicot, qui a drogué son ex-femme jusqu’à l’inconscience pendant une décennie pour la violer et la faire violer par des dizaines d’hommes contactés via internet à leur domicile de Mazan (Vaucluse), le ministère public avait requis la peine maximale pour viols aggravés, le 25 novembre, soit vingt ans de réclusion criminelle. Une peine de 4 ans de prison a été requise pour l’un des coaccusés âgé de 69 ans, poursuivi, lui, pour agression sexuelle aggravée. Outre ces deux hommes, le ministère public a requis dix ans de prison contre 11 accusés, onze ans pour 2, douze ans pour 13, treize ans pour 6, quatorze ans pour 6, quinze ans pour 3, seize ans pour 4, dix-sept ans pour 3 et dix-huit ans pour le dernier, un des quatre hommes à être venu six fois au domicile conjugal des Pelicot pour violer Gisèle Pelicot. En plus des peines de prison, l’accusation avait également requis contre la majorité des 51 accusés un suivi sociojudiciaire, une peine prévoyant soins et contrôles après la prison, pour traiter ce qui a pu mener à l’acte et diminuer le risque de récidive. Pour permettre d’accueillir les très nombreux journalistes accrédités – 180 médias dont 86 étrangers à la clôture des accréditations mercredi soir – et les membres des familles des accusés souhaitant assister au verdict, le tribunal d’Avignon a réquisitionné quatre salles de retransmission d’une capacité d’accueil de 150 places environ. Le dispositif policier a également été renforcé : une compagnie républicaine de sécurité a été réquisitionnée. Un dispositif de filtrage a par ailleurs été prévu à l’entrée du palais de justic
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