Pour présenter son Brexit, le nouveau Premier ministre britannique s’est rendu en Ecosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord. Accueil glacial des civils, méfiance des autorités et objectifs flous pour la date butoir du 31 octobre : les déplacements de Boris Johnson se suivent et se ressemblent.
C’était il y a une semaine. Boris Johnson s’installait pour la première fois sur les bancs de la Chambre des communes en face de lale pupitre derrière lequel le chef du gouvernement britannique s’adresse aux députés. En face de lui, sur les bancs de l’opposition, Ian Blackford, chef du groupe parlementaire du parti indépendantiste écossais, le Scottish National Party , le saluait par ces mots acides à la saveur d’avertissement.
L’accueil qui lui a été réservé a été plutôt frais, parfois glacial. L’élection partielle qui se déroule ce jeudi au pays de Galles devrait donner un autre indice de l’humeur ambiante. La circonscription de Brecon and Radnorshire, dans l’est du pays, est surtout connue pour un fait très précis. Immense - elle représente la surface du Luxembourg et un dixième de la superficie du pays -, elle compte un habitant pour dix moutons.
Légalement, affirme Londres, le gouvernement britannique devrait autoriser la tenue d’un tel scrutin, ce qu’il n’est bien entendu pas enclin à faire. Mais la pression de l’opinion publique pourrait ne pas lui laisser le choix. Le Premier ministre a répété que son objectif n’était pas un Brexit sans accord, mais que la balle étaitBoris Johnson s’emploie soigneusement à préparer l’opinion publique à porter le blâme d’une sortie sans accord sur l’UE. L’industrie galloise de l’élevage soutient 45 000 emplois et 25 000 éleveurs.
C’est ici, le long de la frontière de 499 kilomètres entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande au sud, que se joue l’avenir du Brexit, mais aussi de cette île. Après le Brexit, cette frontière sera la seule terrestre entre le Royaume-Uni et l’UE. Or, Londres ayant décidé de sortir de l’union douanière et du marché unique, la seule solution est d’imposer une frontière concrète.
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