Une poignée d'élus français, issus de l'extrême droite, se rendront à Washington pour l'investiture de Donald Trump.
Un casting à droite toute pour l'investiture de Donald Trump . Une poignée d'élus français feront le déplacement ce 20 janvier à Washington-DC pour assister à la prestation de serment du milliardaire américain, réélu à la tête des États-Unis en novembre dernier. Le fondateur de Reconquête Éric Zemmour sera présent, accompagné de sa compagne et eurodéputée Sarah Knafo.
Leur venue n'a rien d'une surprise tant ces têtes de proue de l'extrême droite n'ont eu de cesse ces dernières années d'afficher leur proximité avec le dirigeant américain. Long coup de fil entre les deux hommes pendant la campagne présidentielle en 2022, présence de la députée européenne à une cérémonie pour les attaques du 7-Octobre à laquelle assistait celui qui était encore candidat pour les Républicains... Leur carton d'invitation avait tout d'une évidence. Marion Maréchal en tournée En rupture de banc avec Reconquête, Marion Maréchal assistera également à la cérémonie d'investiture. Désormais vice-présidente du parti Conservateurs et réformistes européens, un temps dirigé par l'Italienne Giorgia Meloni, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen va profiter de l'occasion pour multiplier les contacts. La députée européenne se rendra ainsi au 'Trump victory rally', sorte d'immense meeting pour fêter la victoire de l'homme d'affaire la veille de l'investiture avant de multiplier les rendez-vous dans les jours qui suivent avec des think tank et des élus proches du Républicain. Une petite délégation RN Après avoir longtemps attendu son invitation, comme le confiait Louis Aliot sur BFMTV le 8 janvier dernier, le RN a finalement été officiellement convié, d'après des informations du Parisien, confirmées par BFMTV.com. Le maire de Perpignan se rendra aux États-Unis accompagné du député européen Julien Sanchez et de son collègue à l'Assemblée Alexandre Sabatou. Exit donc Marine Le Pen, endeuillée par la mort de son père, ou le patron du parti Jordan Bardella. Si le parti à la flamme a salué la réélection de Donald Trump en novembre dernier, évoquant notamment 'son patriotisme', pas question d'afficher une trop grande proximité avec lui. Après des débuts laborieux en 2017 marqués par un rendez-vous manqué entre Marine Le Pen et l'Américain, le RN entretient des relations distantes avec lui depuis l'assaut raté du Capitole en 2020. L'absence de Ciotti Quant à l'allié du RN, Éric Ciotti, il a décliné l'invitation, d'après nos informations. Le député des Alpes-Maritimes avait pourtant affiché son enthousiasme après la victoire de Donald Trump. Son absence s'explique par 'des questions d'agenda', avance son entourage. Son parti, l'UDR (union des droites), organise mardi son premier colloque programmatique avec 'des mesures choc' pour la simplification. Mais au RN comme dans les troupes d'Éric Ciotti, on veut surtout éviter d'endosser de futures décisions du locataire de la Maison-Blanche. 'C'est un patriote, sa ligne nous convient beaucoup plus que celle de Kamala Harris. Mais on sait que les décisions qu'il prendra pour défendre les intérêts américains pourront aller à l'encontre des intérêts français', reconnaît ainsi un député UDR. Louis Sarkozy sur la liste des invités Taxe de 25% sur les vins et spiritueux français, velléités d'annexion du Groenland qui appartient au Danemark, un pays membre de l'Union européenne... Le programme de Donald Trump a de quoi donner des sueurs froides à la classe politique française. Le constat n'a cependant pas refroidi les ardeurs de Louis Sarkozy, le fils de l'ancien chef de l'État, également présent pour la cérémonie lundi. Le jeune homme, qui a vécu plusieurs années aux États-Unis avec sa mère Cécilia Attias, est intervenu à plusieurs reprises dans les médias pour commenter l'élection américaine. Sa venue est un beau coup pour celui qui, selon les rumeurs, se verrait bien commencer une carrière en politique. Du côté de la diplomatie française, BFMTV. com a appris que ce serait l'ambassadeur français aux États-Unis, Laurent Bili, qui assistera à la cérémonie d'investiture de Donald Trump. Absence de Macron Emmanuel Macron ne sera pas présent à Washington DC lundi. Traditionnellement, seuls les ambassadeurs sont invités aux États-Unis pour ce type de cérémonie, ce qui n'a pas empêché le président élu d'inviter la dirigeante italienne Giorgia Meloni, l'Argentin Javier Milei ou le Hongrois Viktor Orban. Le chef d'État français sera, lui, en pleine cérémonie outre-Atlantique, en Ille-et-Vilaine pour présenter ses vœux aux Armées
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