Donald Trump a déclaré qu'il signerait des décrets dès son premier jour pour mettre fin aux traitements médicaux de changement de genre pour les mineurs, exclure les transgenres de l'armée et les empêcher d'accéder aux écoles publiques.
Donald Trump , dimanche, a annoncé son intention d'arrêter le « délire transgenre » dès son premier jour à la Maison Blanche le mois prochain, dans une nouvelle attaque du camp républicain contre les droits de la communauté LGBT+. Dès l'investiture le 20 janvier, « je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l'armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées », a déclaré le prochain président américain.
« La politique officielle des États-Unis sera qu'il n'y a que deux genres, homme et femme », a poursuivi le vainqueur de la présidentielle du 5 novembre devant une foule de jeunes conservateurs réunis à Phoenix, dans le sud-ouest du pays. Les traitements médicaux destinés aux mineurs pour changer de genre ou l'accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines sont des sujets sensibles dans des États-Unis polarisés. Pendant la campagne électorale, le milliardaire républicain avait constamment utilisé l'épouvantail de ce que le camp conservateur voit comme le diktat de la bienpensance. Les républicains s'opposent aux droits LGBT+ dans les États qu'ils contrôlent et, au Congrès américain, des élus de droite ont voulu empêcher l'accès aux toilettes pour femmes du Capitole pour la première femme transgenre élue à la Chambre, Sarah McBride. Le terme « wokisme », emprunté aux luttes afro-américaines, est détourné par des personnalités politiques et des mouvements conservateurs pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un excès de militantisme à l'égard des revendications de minorités et des injustices sociales et climatiques. Donald Trump, qui deviendra le 20 janvier le 47e président des États-Unis après avoir battu la démocrate Kamala Harris, a également redoublé d'attaques dimanche à Phoenix sur l'immigration, autre thème de prédilection durant sa campagne
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