Le fabricant chinois de routeurs TP-Link est en pleine tourmente aux États-Unis suite à une enquête gouvernementale pour risques de sécurité nationale. Le constructeur est accusé de liens avec des cyberattaques d'origine chinoise et de ne pas prendre en compte les failles de sécurité dans ses produits. L'omniprésence de TP-Link dans l'infrastructure américaine soulève des inquiétudes quant à la possibilité d'une exploitation de vulnérabilités à des fins malveillantes.
TP-Link, confortablement installé sur le marché mondial des routeurs grand public, est actuellement en pleine tourmente aux États-Unis. Le fabricant chinois est en effet visé par une enquête gouvernementale pour risques de sécurité nationale., et pourraient même interdire la vente de ses produits sur le territoire américain.
Plus précisément, le constructeur est accusé de ne pas prendre en compte les failles de sécurité qui sont régulièrement signalées dans ses routeurs. En octobre dernier, Microsoft a révélé qu’un groupe decontre des cibles occidentales, notamment des groupes de réflexion et des organisations gouvernementales et non-gouvernementales.
Les tarifs agressifs pratiqués par le constructeur sont aussi scrutés de près : le ministère de la Justice enquête pour savoir si TP-Link vend aux États-Unis ses produits à un prix inférieur à leur coût de production, une pratique qui pourrait violer les lois antitrust américaines.
Face à ces accusations, TP-Link a bien entendu tenté de se défendre, déclarant être disposée à collaborer avec le gouvernement américain pour prouver que ses pratiques de sécurité sont conformes aux normes du secteur. Le constructeur a même déménagé son siège social aux États-Unis pour tenter de dissocier son image de marque du gouvernement chinois.
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