Le président du tribunal de commerce de Toulouse, Laurent Granel, analyse les difficultés des entreprises de l'hôtellerie, cafés et restauration. L'année 2023 s'annonce plus difficile que 2022.
Les hôteliers, cafetiers et restaurateurs toulousains et haut-garonnais connaissent-ils vraiment une crise ? Même si l’agglomération toulousaine porte une image de prospérité, le secteur souffre, comme d’autres. Les derniers statistiques disponibles concernent l’année 2022. Le secteur a connu 109 procédures de redressement ou de liquidation sur l’année, soit 14 % des ouvertures de procédures collectives.
Je parle là de l’ensemble des entreprises, pas seulement des hôteliers et restaurateurs. Cela signifie, lorsque cela arrive, que ces sociétés sont dans un mauvais état économique. Qu’est-ce qui peut expliquer cette mauvaise santé économique ? Certaines entreprises ont contracté des prêts garantis par l’Etat et peinent à les rembourser.