Depuis leur prise de pouvoir à Damas, les nouvelles autorités enchaînent les entretiens et les déplacements. Elles cherchent à tirer le meilleur d’une ouverture diplomatique pour cimenter leur crédibilité et à sécuriser un soutien international indispensable à l’avenir du pays.
Les dignitaires occidentaux défilent depuis plusieurs jours dans les salons feutrés du jeune pouvoir à Damas : le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, vendredi 10 janvier ;, ou plus discrètement, derrière des portes closes, des délégations américaines… Les nouveaux maîtres de la Syrie post-Assad se sont ainsi prêtés à plus d’une trentaine de rencontres en trois semaines.
« Ils avaient déjà une action extérieure à Idlib. On soupçonne différentes institutions étrangères comme Humanitarian Dialogue et des boîtes britanniques, d’avoir fourni des conseils et des éléments de stratégie,Si les nouveaux dirigeants ont eu le réflexe de faire appel à ces gens-là, c’est qu’ils avaient d’eux-mêmes la volonté de s’ouvrir vers l’extérieur. Ils étaient préparés.
, affirme Julien Barnes-Dacey. La question de la levée des sanctions, cruciale pour leur crédibilité et pour la stabilisation de l’État, est au cœur de tous les entretiens.Ces sanctions, qui visent le groupe HTC comme le régime Assad, pénalisent aussi les voisins du Golfe, dans leur approvisionnement de soutien matériel.
ajoute le conseiller de l’Institut Montaigne, pour qui le groupe de contact vu fin décembre à Aqaba, en Jordanie, en présence du ministre Jean-Noël Barrot, autour des responsables américains, européens, arabes et turcs, sera une arène pertinente pour cette nouvelle Syrie.
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