Ahmed Al Charaa a annoncé son accession à la présidence intérimaire de la Syrie, gelant la Constitution et formant un Conseil législatif intérimaire. Le futur du pays reste incertain, marqué par une profonde instabilité politique et des défis économiques majeurs. Les sanctions économiques imposées par l'Occident et les Arabes constituent un obstacle majeur à la reconstruction du pays.
Mercredi 29 janvier, dans une vidéo diffusée sur Sana, Ahmed Al Charaa , a annoncé qu’il devenait officiellement le président intérimaire du pays pour, dont la durée reste indéterminée. Le gel de la Constitution et la formation d’un Conseil législatif intérimaire ont également été annoncés. Dans ce contexte de grande instabilité politique, l’avenir des minorités syriennes semble toujours incertain.
Aghiad Ghanem, docteur en science politique à Science Po, n’est pas convaincu par les déclarations du président intérimaire. «Par ailleurs, les tensions communautaires persistent en Syrie et ne sont pas prises en main par l’État. Dans la région de Homs, la communauté alaouite – dont la dynastie Assad était issue – est aujourd’hui victime des représailles des nouvelles autorités.
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SYRIE Ahmed Al Charaa Présidence Intérimaire Instabilité Politique Sanctions Économiques
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