Dans le camp de réfugiés de Gorom, situé près de la capitale sud-soudanaise, de milliers de jeunes Soudanais, seuls, sans famille, sont presque totalement livrés à eux-mêmes. « Les hommes et les femmes…
Dans le camp de réfugiés de Gorom, près de la capitale sud-soudanaise Juba, plus de 5 000 réfugiés soudanais sont arrivés depuis le début du conflit au Soudan, le 15 avril 2023.
C’est notamment le cas de milliers de jeunes hommes seuls, sans famille, presque totalement livrés à eux-mêmes. Des images de Khartoum en guerre défilent ainsi sur les écrans de télé du café de Giddu Adam Eissa, un réfugié originaire du Darfour.
En cause, selon le HCR au Soudan du Sud, le sous-financement de la réponse humanitaire face à la crise au Soudan et la priorité donnée aux opérations à la frontière. Quand vous êtes célibataire et sans enfant, vous ne pouvez compter que sur l’aide de vos amis. Certains sont arrivés il y a deux ou trois mois, ils ne savent même pas où s’enregistrer pour obtenir de l’aide. C’est vraiment très dur, on ne se sent pas soutenu. On dort par terre, dehors. Quand il pleut, on se faufile sous la tente d’une famille, on passe la nuit avec eux et on repart le lendemain matin.