Des États-Unis à Marseille, en passant par Londres ou Moscou, ce poète vagabond a toujours su humer l’air de son époque et des luttes à l’œuvre dans les années 1920-1930.
Claude Mckay à Moscou aux côtés des révolutionnaires bolcheviks Zinoviev et Boukharine, en 1923. En bas, à l’Estaque, et devant les bouquinistes des quais de Seine à Paris.
PHOTOs James weldon Johnson memorial collection in the Yale collection of American literature Beinecke library Que ce soit dans un club littéraire à Harlem, dans une soirée parisienne avec des écrivains américains, sur le port de Marseille en passant du bon temps avec les marins, en travaillant dans un train ou sur un bateau afin de se payer sa traversée de l’Atlantique, McKay n’avait pas de limites particulières à son identité.
», synthétise Jarrett H. Brown, maître de conférences en études caribéennes à la Howard University, dans leClaude McKay, c’est avant tout un homme libre en prise avec l’air et les combats de son temps. Fils de fermiers pauvres en Jamaïque, il débarque dans le sud des États-Unis avant de trouver refuge à New York et de devenir une figure de la Renaissance de Harlem.
. » Sa conscience de classe, le poète l’a développée lors de ses séjours dans les années 1920 en Europe, côtoyant la communiste et amie de Lénine, Sylvia Pankhurst, pour laquelle il documente le traitement des marins sur les bateaux. A Paris, où il fréquente et pose même pour les peintres, ou à Moscou en 1922-23, où il assiste au congrès du Komintern dans l’URSS naissante et parvient à rencontrer Trotski.
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