S'estimant trahis, des manifestants pro-Brexit bravent la pluie et la boue, et mettent le cap sur Londres. Arrivée prévue le 29 mars, date théorique de la sortie du Royaume-Uni de l'UE Par clarawright_ AFP
Bravant la pluie et la boue, des manifestants pro-Brexit se sont élancés le samedi 16 mars de Sunderland , dans le nord-est de l'Angleterre, pour une longue marche vers Londres, qu'ils doivent atteindre le 29 mars, date théorique de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. / AFP
Longeant la Mer du Nord à grandes enjambées pour la première étape du périple, une centaine de personnes ont pris la direction de Hartlepool, à une trentaine de kilomètres."On garde le rythme!" intime Steve Coward à deux hommes qui l'aident à brandir dans les airs une large banderole appelant à un Brexit sans accord, c'est-à-dire une rupture brutale avec l'UE.
"Mon vote est ignoré. Alors je m'appuie sur mon second droit qui est de protester pacifiquement", explique de son côté Steve Coward, 61 ans, tandis que le cortège s'éloigne de Sunderland. Parmi les quelques 275.000 habitants, des dizaines sont venus samedi soutenir les marcheurs, frappant sur des tambours ou agitant des cloches, et grossissant ainsi les rangs du cortège.L'itinéraire prévoit une vingtaine d'étapes et au moins trois heures de marche par jour jusqu'au 29 mars. Comme beaucoup d'autres, Christopher Tregellis, venu de York à une centaine de kilomètres, en parcourt seulement un tronçon.
"C'est une marche symbolique pour rendre hommage au vote des gens", explique à l'AFP la députée travailliste Kate Hoey, favorable au Brexit."Ce n'est qu'un début", ajoute-t-elle, prévoyant que d'autres députés eurosceptiques y participeront. Bravant la pluie et la boue, des manifestants pro-Brexit se sont élancés le samedi 16 mars de Sunderland , dans le nord-est de l'Angleterre, pour une longue marche vers Londres, qu'ils doivent atteindre le 29 mars, date théorique de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. / AFP
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