Près d’un quart de siècle après la signature d’une alliance qui allait s’avérer tumultueuse, les groupes automobiles se sont dit oui à nouveau ce lundi. Mais sur la base d’une relation rééquilibrée et sans s’interdire de nouer en solo d’autres partenariats
Un divorce qui ne dit pas son nom ? Un remariage, avec séparation des biens ? Ces derniers mois, impossible d’échapper aux métaphores matrimoniales quand journalistes et commentateurs évoquaient l’avenir de l’alliance Renault-Nissan, mise à mal par l’affaire Ghosn et la fuite rocambolesque de son ex-patron, en 2019.
relève Valentin Mory, analyste chez AlphaValue, en réaction aux annonces effectuées le lundi 6 février par les deux partenaires.Dans ce dossier chargé d’affect, notamment côté japonais, Renault et Nissan ont pris soin de tenir leur conférence de presse en terrain neutre, dans un grand hôtel londonien.
Les partenaires entendent aussi coopérer pour renforcer leurs positions sur plusieurs marchés régionaux. Des projets verront le jour en Argentine, et un nouveau véhicule Renault sera produit au Mexique. L’Inde accueillera