Destiné à améliorer le taux d'emploi des seniors, « l'Index » voulu par le gouvernement ne devrait concerner que les entreprises de plus de 300 salariés. ➡️ Sénat Retraites
a bien approuvé sa création, dimanche 5 mars, il l'a cependant limité aux entreprises comptant plus de 300 salariés, lors de l'examen du projet de réforme des retraites. Le gouvernement s'en est ainsi remis à la « sagesse » des sénateurs, qui ont supprimé l'obligation de cet index pour les entreprises de plus de 50 salariés, seuil qui avait été ajouté par l'le mois dernier.
Les parlementaires ont adopté l'article 2 du projet de loi par 244 voix contre 96, au bout de plus de sept heures de débats. L'index sera obligatoire dès novembre 2023 pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, et pour celles de plus de 300 salariés à partir de juillet 2024.
« L'index est aussi utile que le numéro vert pour combattre la canicule », a lancé le communiste Fabien Gay., a défendu « un outil de mesure d'implication des entreprises ». « Nous nous sommes inspirés de l'index en matière d'égalité professionnelle , avec lequel les entreprises ont amélioré leur note » et l'index séniors constitue « une première pierre », a-t-il ajouté.
Dans les plus grandes entreprises, « on peut bâtir une véritable politique ambitieuse d'employabilité des séniors », a soutenu le rapporteur de la branche vieillesse, René-Paul Savary . Il a souligné que le seuil de 300 salariés était aussi celui pour l'obligation de négocier sur la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences.
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