Au sein de l’hémicycle, la Première ministre a été la cible d’innombrables critiques, autant lorsqu’elle dégainait le 49.3 que durant le vote des motions de censure
Mais lundi, la Première ministre a écouté sans ciller les discours offensifs des oppositions sur la censure et semblait depuis bénéficier d’un fragile répit à Matignon.Réforme des retraites. Motions de censure, mobilisation, référendum… les positions des députés de Dordogne
Serge Muller a voté les deux motions de censure, tandis que Pascale Martin et Sébastien Peytavie ont voté pour le texte « transpartisan ». Jean-Pierre Cubertafon est resté fidèle au gouvernement Face à un hémicycle remonté sur les bancs des oppositions en même temps que déserté par sa propre majorité, Élisabeth Borne a semblé bien seule quand elle est montée à la tribune de l’Assemblée pour dénoncer d’emblée le « déchaînement de violence » de la gauche et les « attaques personnelles » de l’extrême droite.
Elle répondait aux oppositions qui venaient pendant deux heures de l’étriller : « Vous ne servez à rien si ce n’est nuire », a ainsi asséné l’Insoumise Mathilde Panot. Impassible, Élisabeth Borne a fait valoir qu’avec cette réforme « jamais » le gouvernement n’était « allé aussi loin dans la construction d’un compromis », et que le 49.3 n’était « pas l’invention d’un dictateur ».
Mardi matin le président de la République, qui l’avait conviée à l’Élysée avec d’autres ministres, a semblé lui accorder un peu de répit. « Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum » à ce stade, a résumé un participant. Ses ministres n’ont pas manqué de lui apporter leur soutien.
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