Après la mobilisation record contre le projet de réforme des retraites, le gouvernement affirme entendre les « interrogations », mais reste ferme sur ses positions. La première ministre Élisabeth Borne, qui sera l’invitée de France 2 jeudi 2 février, essaie de déporter le débat sur la question du « rapport au travail ».
ne se privant pas d’intensifier la pression, alors que deux nouvelles journées de mobilisation sont programmées les 7 et 11 février., souligne la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Marylise Léon.
Par nos fortes mobilisations locales, nous faisons en sorte que les députés soient interpellés par les citoyens à qui ils rendent des comptes. Il y a d’un côté l’Assemblée et de l’autre leur circonscription : il faut qu’ils soient cohérents. »Les députés ont comparé la mobilisation de mardi avec celle du 19 janvier et vu qu’il y avait 20 à 25 % plus de monde dans la rue.
Mais, en cas de blocage, si le gouvernement devait recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer la réforme sans vote, la syndicaliste prévient qu’il porteraitAutre aspect de sa stratégie : l’exécutif tente de déplacer le débat sur la question du. La première ministre a commencé à le faire devant la presse, le 23 janvier.
« Du fait du chômage de masse, le sujet de la qualité de vie au travail a trop longtemps été mis de côtéElle a insisté encore, le 30 janvier, face au bureau exécutif de Renaissance, le parti présidentiel, jugeant « important que nos députés fassent des propositions sur ces questions qui seront portées dans le projet de loi actuel et dans d’autres textes, sur le plein-emploi par exemple »
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