Le texte annonce la reconduction de la ministre de l'agriculture, membre du parti Les Républicains, dans le nouveau gouvernement de François Bayrou. Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par les leaders viticoles audois qui craignaient un arrêt des projets de loi importants pour l'agriculture française.
Sans grande surprise, l’élue Les Républicains, proche de la direction du parti gaulliste, a conservé son poste de ministre de l’agriculture qu’elle occupe depuis le 21 septembre 2024. En poste dans le gouvernement de Michel Barnier, elle le sera donc dans celui de François Bayrou.Après des semaines d’incertitude suite à la dissolution et à la censure, c’est un vif soulagement qui prévaut auprès des leaders viticoles audois.
'Cette censure fut un moment mal vécu, explique Jean-Marie Fabre, président national des vignerons indépendants. On avait le sentiment qu’on touchait au but avec les projets de loi de finances et de la sécu. Ils contenaient des éléments portés depuis le début de l’année, notamment sur les transmissions, le travail occasionnel, le dispositif de dotation pour l’épargne pour compenser la perte de revenu due aux aléas économiques et climatiques…'.La ministre avait obtenu un arbitrage favorable. 'Après la démission, nous étions en stand-by. Heureusement, malgré le fait qu’elle soit chargée de la gestion courante, elle avait accepté de valider les conventions pour les projets de trésorerie à court terme et les prêts de consolidation bancaires à 12 ans. C’est un élément fort, pour nous, de voir qu’elle est reconduite et tout son cabinet avec elle. C’est un gage de stabilité et d’efficacité. Cette continuité permet de poursuivre dès le 15 janvier le projet de loi d’orientation agricole'.Le Sénat examinera ce projet dès le 14 janvier, la dissolution ayant stoppé la discussion à l’assemblée. Notre agriculture est au bord de la rupture ! Ludovic Roux, président des vignerons coopérateurs d’Occitanie est sur la même longueur d’onde : 'Sa nomination permet de reprendre le travail là où on l’avait laissé. Maintenant il faut concrétiser. Notre agriculture est au bord de la rupture ! Peu importent les noms des ministres, il faut une politique agricole cohérente. Il y a urgence
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