Édouard VII, la reine Alexandra et Alice Keppel, le triangle amoureux qui bouscula la bonne société britannique
« Vous savez que mon arrière-grand-mère et votre arrière-arrière-grand-père étaient amants… Que pensez-vous de cela ? », aurait susurré, lors de leur première rencontre, annonçant finalement la suite de leur histoire. L’aristocratie britannique est un petit monde, où les familles se croisent et se marient, au fil des générations.
Comme Charles aujourd’hui, Albert-Edward a attendu de très longues années avant d’être couronné. Sa mère, la, a en effet effectué l’un des règnes les plus longs de l’histoire du Royaume-Uni. Pour passer le temps, son fils aîné – qui n’avait finalement que peu d’obligations officielles à remplir – écumait les cafés-concerts, les tripots et les maisons closes, notamment à Paris, ville où il se sentait comme chez lui.
Dans les bras de prostitués, le futur roi était loin de se soucier du pouvoir qui l’attendait. Ce qui inquiétait la dévote Victoria, qui tenta alors de lui faire oublier son libertinage en le mariant. Elle dressa une liste des princesses célibataires. Son choix définitif se portera sur, dont la lignée est plus qu’illustre : l’un de ses frères deviendra roi des Héllènes et une de ses sœurs impératrice consort de Russie.
Mais Alexandra est tout ce qu’Édouard n’aime pas : une beauté froide et rigide. Lui préfère les femmes fantasques et torrides. Pour Victoria, cette future belle-fille est au contraire parfaite : à cheval sur le protocole, elle a le sens du devoir et de l’abnégation.Le mariage d’Albert-Édouard et d’Alexandra est célébré le 10 mars 1863, en la chapelle St George du.
Cette union ne va en rien calmer les ardeurs du prince de Galles, qui continue de fréquenter de nombreuses femmes, parfois célèbres, au vu et au su des gazetiers mondains, qui se régalent de ses frasques. On lui connaît des aventures avec l’actrice