Quatre jeunes âgés de 18 et 19 ans ont été présentés devant un tribunal correctionnel pour des accusations graves d'enlèvement, de séquestration et de violence contre un garçon de 17 ans. Les faits, qui se sont produits à Loupian et dans les environs, ont impliqué l'enlèvement, la liesse et la déshabillage de la victime. Heureusement, elle a pu alerter ses proches grâce à son téléphone portable. Les quatre jeunes, qui présentent des antécédents judiciaires vierges et vivent dans des milieux familiaux stables, ont été placés sous contrôle judiciaire strict.
Quatre jeunes âgés de 18 et 19 ans ont été présentés devant le tribunal correctionnel ce mercredi dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Il leur est reproché des faits particulièrement graves d’ enlèvement , de séquestration et de violences à l’encontre un autre garçon âgé de 17 ans. Les faits se sont déroulés le 1er janvier dernier à Loupian et dans la garrigue environnante.
Appelée par l’un des membres du quatuor qu’elle connaissait, la victime a été enlevée, ligotée, transportée dans une voiture à l’extérieur du village. Ses ravisseurs l’ont aussi déshabillée mais ont omis de lui prendre son téléphone portable ce qui lui a permis d’alerter rapidement des proches. Une plainte a été déposée le 3 janvier auprès des gendarmes. Selon l’enquête de la brigade de recherches, c’est un coup de fil passé à la sœur de l’un des prévenus qui aurait ensuite provoqué ce déchaînement de violences. \À la barre, ce mercredi, les quatre prévenus font profil bas. Outre leur jeune âge, leur intégration dans des milieux familiaux stables, ils présentent le point commun d’être inconnus des services de justice. Trois d’entre-eux sont étudiants à Montpellier, à la fac de droit et au lycée Mermoz, le quatrième salarié dans un établissement de restauration n rapide. À la demande de l’avocate de l’un d’eux, le procès sur le fond qui permettra d’établir les responsabilités de chacun, a été renvoyé au 2 avril prochain. Contrairement aux réquisitions du parquet qui demandaient leur placement en détention provisoire, les auteurs présumés ont été placés sous contrôle judiciaire strict avec interdiction d’entrer en contact les uns avec les autres, ainsi qu’avec la victime. Dans sa plaidoirie, Me Marc Gallix avait demandé au tribunal de tenir compte 'du jeune âge et des casiers judiciaires vierges' des mis en cause pour leur éviter la prison. Selon me Jean-Baptiste Mousset, la décision 'permettra de ramener un peu de sérénité' dans ce dossier qui conserve, pour l'instant beaucoup de points d'interrogation
Enlèvement Séquestration Violence Tribunal Jeunes Contrôle Judiciaire
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