Quand les mentions bio et équitable ne suffisent plus
ultra basique le packaging de C'est qui le patron prouve aux consommateurs que l'argent sert vraiment à mieux à rémunérer les agriculteurs, pas à payer de la pub et du conseil marketingIls ont été moteur dans la tendance à une alimentation plus saine et à la conversion des Français au bio.
Un récent sondage réalisé dans quatre pays ayant des attentes très différentes vis-à-vis de l'alimentation par Canteen, l'agence spécialisée dans le « food » du groupe de communication JWT, montre que 60 % des consommateurs sont d'accord pour dire que les grandes marques doivent améliorer leur offre. «
Les petits producteurs qui ont lancé le bio en France se sont focalisés sur les qualités intrinsèques de leur offre sans chercher à créer de la préférence de marque, susceptible d'attirer des communautés d'acheteurs En France on demande avant tout aux emballages alimentaires d'être appétissant. L'abstraction et l'humour, deux leviers marketing couramment utilisés outre-Manche, passent mal icipour sa marque distributeur.
La marque revendique cette rupture avec les codes marketing. C'est aussi une façon de montrer aux consommateurs que l'argent va bien en priorité aux éleveurs et ne sert pas à payer la pub. Ils perdraient peut-être des consommateurs s'ils changeaientIl n'empêche que pour les spécialistes, ce bio, première génération, devrait bientôt faire la place à plus de sophistication.