Après un rejet en commission des Finances, le texte de programmation budgétaire jusqu'en 2027 a été vidé de sa substance par les oppositions, mardi 11 octobre.
Un texte déjà rejeté en commission
Le débat sur ce texte, qui avait été rejeté par la commission des Finances il y a une semaine, avait pourtant commencé sans accroc pour la majorité, qui a rejeté dans un premier temps tous les amendements de l'opposition et approuvé la trajectoire de réduction du déficit sous les 3 % d'ici à 2027. Dans un hémicycle surchauffé, la tendance s'est complètement inversée après la reprise des débats à 21 h 30, les revers pour le gouvernement se succédant article après l'article, souvent sous les hourras de l'opposition. 7 sur 26 ont été rejetés, un huitième ayant purement et simplement été supprimé par les députés.
Gabriel Attal avait prévenu que la non-adoption de ce plan pouvait provoquer « un retard, un délai, voire une amputation des fonds européens qui nous sont versés dans le cadre du». Le premier article rejeté, par 157 voix contre 149, fixait la stabilité des effectifs de la fonction publique sur le quinquennat.
Après son rejet en commission des finances, le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2023 à 2027 est vidé de sa substance par les rejets successifs d'un grand nombre de ses articles. Le vote sur l'ensemble du texte aura lieu le 25 octobre.