Le président suspendu de Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, fait face à un procès en destitution pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre. Le verdict de la Cour constitutionnelle, attendu d'ici la mi-juin, déterminera son sort. Des milliers de Sud-Coréens manifestent pour et contre le président déchu, tandis que le service anticorruption tente de le faire arrêter.
Yoon Suk Yeol, 64 ans, risque son titre pour avoir essayé sans succès d’imposer la loi martiale le 3 décembre.Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol fait face à un procès en destitution après avoir voulu imposer la loi martiale début décembre
Yoon Suk Yeol, 64 ans, risque son titre pour avoir essayé sans succès d’imposer la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc qu’il avait justifiée par sa volonté de protéger le pays des « forces communistes nord-coréennes » et d'« éliminer les éléments hostiles à l’État ».
« Le dossier de la destitution ne se focalise que sur la loi martiale, donc les faits ne sont pas particulièrement complexes », relève auprès de l’AFP l’avocat Kim Nam-ju. L’équipe juridique de Yoon Suk Yeol appelle pour sa part la Cour à utiliser l’intégralité du temps imparti pour étudier le dossier, en particulier ce qui « a conduit à la déclaration de la loi martiale ».
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