Et revoilà la sempiternelle question : l'Etat (impécunieux) doit-il amortir les prix des carburants (fossiles) à la pompe ? C'est surtout le bon moment pour appuyer sur la pédale de la voiture électrique.
La hausse des prix à la carburants est un serpent de mer habituel dès que l'on parle de « rentrée », mais ce serpent a cette année la taille d'un boa constrictor. La semaine dernière, le litre de sans plomb 95 coûtait en moyenne 1,96 euros en France et celui du gazole 1,88 euro , ce qui veut dire qu'il dépasse souvent les 2 euros . Le problème est que sa flambée se cumule avec celle de l'alimentation.
Mais un autre élément compte tout autant, c'est-à-dire pour moitié : ce sont les marges des raffineurs qui grimpent. Les grosses raffineries européennes, qui ont énormément tourné en 2022, ont reporté des opérations de maintenance qui sont désormais inévitables. Certaines tournent au ralenti, comme celle de TotalEnergies à Anvers. Par ailleurs la crainte d'ouragans dans le Golfe du Mexique fait grimper les prix.
Le débat public, pavlovien, se focalise sans surprise sur le retour des aides directes diminuant les prix à la pompe. En deux ans, on a eu tour à tour une ristourne générale pour tout le monde, puis une aide ciblée de 100 euros pour la moitié des Français la moins aisée . L'Etat doit-il toujours tenir la main de l'automobiliste ? A chacun son opinion.
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