Plusieurs dizaines de millions d’Iraniens sont appelés aux urnes ce vendredi 28 juin pour choisir leur président parmi quatre candidats, dont un seul réformateur, donné favori dans les sondages. L’opposition, favorable à un changement structurel du régime politique en place depuis 1979, appelle, de son côté, à boycotter le scrutin.
Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian, lors d’un débat électoral au studio de la télévision d’État iranienne, à Téhéran.Après la mort accidentelle d’Ebrahim Raïssi dans un crash d’hélicoptère le mois dernier, quelque 61 millions d’Iraniens sont appelés ce vendredi 28 juin à élire un nouveau président.
Si la campagne a débuté sans passion, celle-ci a gagné en ferveur au cours des derniers jours, quatre candidats étant désormais en lice, dont un seul réformateur. Les observateurs s’attendent à une participation plus importante qu’en 2021, où le taux d’abstention avait culminé à 51 %, un record depuis l’instauration de la République islamique, en 1979.
C’est la présence du réformateur Massoud Pezeshkian, l’un des trois candidats favoris, qui a suscité l’intérêt des Iraniens, malgré la réticence de nombreux opposants à le soutenir et les appels au boycott. Ses deux principaux adversaires sont le président conservateur du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, et Saïd Jalili, l’ancien négociateur ultraconservateur dule taux de participation devrait s’élever à 51 %.
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