Assurée par l’horloge interne, leur orchestration fait la pluie et le beau temps
… le rôle des désordres chronobiologiques dans le déclenchement de certaines maladies étant désormais établi, de plus en plus de protocoles médicaux prennent en compte les nouvelles connaissances liées à la chronobiologie.
Depuis, des protocoles de chronothérapie sont appliqués à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif. Le principe : étudier les rythmes circadiens de la zone visée pour déterminer l’heure idéale d’administration d’un médicament."Pour cela, nous avons besoin de personnaliser les thérapies car chaque individu a sa propre horloge.
"Le second enjeu sera de mieux cerner le mécanisme chronobiologique à un niveau moléculaire, au niveau de la cellule", précise le médecin. L’idée est de développer des techniques qui permettront de mesurer de manière fiable les rythmes de chaque patiente afin de prédire les horaires optimaux de traitements médicamentaux ou chirurgicaux.
"Pour ne pas piquer du nez à 21h, les couche-tôt et lève-tôt ont tout intérêt à se protéger de la lumière avant midi, quitte à mettre des lunettes de soleil, et à s’exposer aux alentours de 17h. En hiver, quand le soleil se couche tôt, on peut avoir recours à une lampe deEn revanche, les couche-tard profiteront au maximum de la lumière le matin.