Élaborer un mensonge réussi nécessite une capacité développée à comprendre l’état d’esprit des autres. Les bons menteurs connaissent parfaitement les signes qui pourraient les...
Nous apprenons à mentir très tôt, généralement entre deux et trois ans. Par Geoff Beattie, professeur de psychologie, Edge Hill University.
Élaborer un mensonge réussi nécessite une capacité développée à comprendre l’état d’esprit des autres. Les bons menteurs connaissent parfaitement les signes qui pourraient les trahir, et savent les dissimuler. Un psychologue analyse leur « méthode ».suggèrent que les gens mentent au moins une fois par jour.
Cela ne s’applique pas seulement à ma mère. Une étude de 1978 a suggéré que les officiers de police, lors des interrogatoires, se rapprochent des suspects qu’ils pensent coupables. Si le suspect détourne le regard… il est plus susceptible d’être coupable ! Les observateurs ne remarquent pas le changement de distance.Mais le biais de confirmation ne concerne pas seulement la distance entre les personnes.
La détection des mensonges est pleine de biais et les bons menteurs savent comment les exploiter. Ils savent ce que nous recherchons et c’est précisément ces éléments qu’ils contrôlent. Un bon contact visuel, un sourire pour cacher ses vraies émotions, un discours bien préparé avec peu d’hésitations. Ils peuvent aussi se convaincre eux-mêmes de la « vérité » de leur mensonge.
Et puis il y a la personnalité. Il est inutile de chercher des micro-expressions de culpabilité, de honte, de tristesse ou de peur si ce n’est pas. Certaines personnes aiment mentir. C’est excitant, elles ne se soucient pas des conséquences. Dans ce cas, toute micro-expression sera positive.
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