Grande Dépression, « lundi noir », subprimes en 2008, toutes ces crises révèlent des failles technologiques. Mais l'arrivée de l'IA permet d'apporter des solutions avancées en matière de gestion des risques, soutient Pascal de Lima.
Les technologies sont perçues dans les organisations comme des outils fiables permettant de prévenir les risques bancaires et de système en solidifiant les modèles d'analyse des risques. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elles ont été massivement développées. Pourtant, l'histoire économique des innovations montre des failles assez retentissantes.
Au début, les technologies viennent en renfort des mécanismes de prévention des crises bancaires et financières. La panique de 1907 est l'une des crises financières les plus importantes de l'histoire américaine, marquée par une forte baisse du marché boursier, des retraits massifs et des faillites bancaires.
Le tremblement de terre de San Francisco un an auparavant avait déjà largement fragilisé le système d'assurance. Les conséquences de cette crise, qui a révélé la fragilité du système bancaire américain, ont d'abord été de créer une commission nationale monétaire qui a conduit à la création de la Réserve fédérale en 1913.
Puis, certaines failles sont mises en avant à partir du « lundi noir ». Le lundi noir de 1987 révéla les défaillances des systèmes d'information de l'époque à prévoir les crises financières tout comme la crise de la dette russe en 1998 à prévoir les crises bancaires et l'interdépendance des banques et des Etats.et la crise financière de 2007-2008.
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