À trois ans, ces enfants participent déjà à des votes (et respectent plus le résultat du scrutin que Donald Trump).
sur la dissimulation du visage dans l’espace public, l’identité électronique ou encore l’accord commercial avec l’Indonésie. Mais le projet d’Educalis se distingue quant à lui par l’âge très précoce des participants.Une fois par semaine, quelque 35 élèves des trois maternelles se retrouvent dans le “village”, dans un bois à l’orée de la grande ville.
Eve L’Eplattenier, directrice de deux des trois maternelles, est à genoux derrière une table sur laquelle trône une boîte de métal, et elle montre le drapeau blanc frappé d’un emblème aux couleurs vives et d’un grand E. Pour le vote de ce jour, ils ont reçu dans une enveloppe tout le matériel électoral, comme tout citoyen Suisse avant une élection. Cette fois-ci, la question est plus subtile: les enfants veulent-ils voter à bulletin secret en mettant une croix sur leur choix ou à main levée, où tout le monde sait de quel côté on penche ?