La présidente péruvienne a proposé la tenue d’élections anticipées pour sortir « du bourbier » son pays, mais cette demande a été rejetée par le Parlement.
Mais samedi, peu après minuit , le Parlement du Pérou a rejeté la demande formulée par la présidente d'avancer à décembre 2023 les élections générales pour tenter de sortir le pays de la crise politique. En séance plénière, au terme d'un débat qui a duré sept heures, les parlementaires ont retoqué le texte par 65 voix, 45 élus étaient pour, et 2 se sont abstenus.
« On ne va pas attendre. Il faut que ce soit maintenant », a réagi Sandra Zorela, une enseignante de 53 ans à Cuzco, dont les rues sont désormais désertes. La plupart des hôtels et restaurants sont fermés, les touristes n'affluant plus dans cette ville pour. Eddy Longobardi, un musicien de 40 ans, dit lui que « les Péruviens ne sont pas intéressés par cette date » de décembre 2023.
Ces barrages entraînent des pénuries de produits de base et de carburants, font grimper les prix et, selon le gouvernement, compliquent l'accès aux soins et l'arrivée des médicaments dans plusieurs régions.Le gouvernement a accusé les barrages d'être directement à l'origine de dix décès, dont ceux de trois enfants qui n'ont pu, selon lui, recevoir à temps les soins dont ils avaient besoin.
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