Au-delà de l'indignation légitime provoquée par toute agression, l'affaire montre le caractère sensible du format vidéo dans l'information, et des interprétations qui peuvent en être faites.
». De nombreux responsables politiques ont par ailleurs repris le contenu. Deux mots-dièses étaient ainsi lancés : «», repris par de nombreux utilisateurs de Twitter, disant leur lassitude et témoignant de la banalité de ces scènes de violence, spécialement en Île-de-France.
Une seconde version, plus longue, montre les débuts de l'agression, que l'on découvre précédée d'une altercation. La femme tourne autour de l'homme et l'invective, lançant un objet non identifié puis tentant à un moment de lui asséner un coup. C'est juste après que l'homme répond de façon brutale. Le second contenu permet de comprendre le contexte et n'excuse en rien l'acte de l'agresseur, largement disproportionné et constituant bien une agression. Mais pour beaucoup d'internautes, cela suffit à tuer dans l’œuf la polémique et à empêcher une lecture politique de l'agression.
Quoi qu'il en soit, ce dernier pourrait avoir à répondre de son acte : la préfecture de police de Paris a annoncé ce samedi matin, reprenant le tweet de la ministre, que «», invitant la victime à venir déposer plainte.