Entendu ce jeudi matin par la Commission d'enquête du Parlement qui s'est penché depuis cinq mois sur les raisons de la déroute nucléaire française, Nicolas Sarkozy accuse François Hollande d'avoir déstabilisé l'atome français. Entendu dans l'après-midi, François Hollande viendra répondre et clôturera un vaste exercice de transparence et de règlements de comptes politiques. Récit.
Le rapporteur de la commission d'enquête du Parlement sur le nucléaire qui dure depuis plus de 5 mois prévoit de remettre ses conclusions à la fin du mois de mars. L'affiche est inédite. La joute n'est pas directe mais elle n'en est pas moins brutale.
Pour les députés qui clôturent ce jeudi une série de 150 heures d'auditions, cet exercice de transparence rare vise à faire l'autopsie des errements de la politique nucléaire française qui s'est illustrée comme jamais en 2022, avec la chute brutale de la production d'électricité produite par l'atome ou encore avec les difficultés opérationnelles de la filière nucléaire, confrontée à des...
Précédé d'aucune sorte d'étude d'impact, comme l'a confirmé Manuel Valls devant cette Commission, impossible à mettre en oeuvre, cet accord aboutira finalement à la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim.
« La concurrence je suis pour, à l'époque on avait plusieurs champions du nucléaire Suez, Areva, EDF. EDF ne peut pas être assis sur toutes les centrales et ne vendre de l'électricité à personne. Nous ne sommes pas soviétiques ! », s'est défendu Nicolas Sarkozy.Autres péchés du gouvernement Fillon : avoir placé dès 2008, l'énergie sous tutelle de la direction générale du climat.
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