L'abattoir d'Auch a inauguré une nouvelle chaîne d'abattage pour les porcins, ovins et caprins. Des éleveurs ont été invités à visiter les installations et à poser des questions sur les pratiques d'abattage.
Les animaux entrent et les carcasses sortent. Depuis un peu plus de trois semaines, l’abattoir d’Auch a ouvert les portes de sa nouvelle chaîne de production destinée à accueillir porcins, ovins et caprins. Une aubaine pour les syndicats agricoles de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs qui ont, ce mardi, convié les producteurs de la filière élevage à une visite. Bonnets sur la tête, manteaux bien fermés : une petite trentaine d’éleveurs ont répondu présents.
Sur le pied de grue dès 10 heures, ils ont, dans un premier temps, dû s’équiper au moyen de charlottes et de surchaussures. Puis, par petits groupes de huit, les exploitants ont visité pendant deux heures chaque recoin de la chaîne de production. Des boxes d’accueil des animaux au dépècement des carcasses, en passant par la zone d’étourdissement : toute la chaîne de production a été passée au peigne fin. Le but, ce matin, était de montrer aux éleveurs la réalisation qu’il y a pu avoir sur cette fameuse chaîne porc, ovin, caprin, détaille Christophe Lenaerts, éleveur bovin et membre de la commission élevage à la FDSEA. Oui, le cœur bat encore après Lors de la visite, les éleveurs s’interrogent : ma vache est assommée avant d’être saignée, mais le cœur bat encore ? Comment ça se passe pour les animaux accidentés ? Le directeur répond à chaque question, tendant à la plus grande transparence : oui, le cœur bat encore après, mais tout le système nerveux est HS, les animaux accidentés n’entrent pas dans la chaîne de production, ils ont une salle spéciale. Très attendu par les éleveurs du département, l’abattoir a, aujourd’hui, la main-d’œuvre nécessaire pour assurer l’activité sur l’abattage. Aujourd’hui, on est de l’ordre de 300 bovins par semaine, 120 porcs et une soixantaine d’ovins, détaille le directeur Fabrice Rançon. La capacité est très grande sur ce site : on pourrait faire 10 000 tonnes là où on n’en fait pas la moitié encor
Abattoir Agriculture Elevage Production Transparence
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