Pas de surprise: grâce notamment à un triplé de Will Jordan, la Nouvelle-Zélande a marché sur l'Argentine vendredi au Stade de France (44-6) pour s'offrir la cinquième finale de Coupe du monde de son histoire, en dix éditions, contre l'Afrique du Sud ou l'Angleterre.
Ils n'ont pas eu cette fois à défendre leur ligne pendant 37 temps de jeu dans une fin de match suffocante, comme lors du sommet d'intensité atteint la semaine passée en quart contre l'Irlande . Ils n'ont même pas eu à forcer leur talent pour dompter des Pumas qui n'avaient que leur vaillance et leur enthousiasme à leur opposer franchement.
- Jordan égale Lomu - Les hommes de Ian Foster, dont le poste de sélectionneur n'a longtemps tenu qu'à un fil, sont clairement montés en puissance depuis et l'Argentine a pu s'en rendre compte. Malgré leur début de match volontaire, on a vite eu l'impression que les Sud-Américains, impuissants, pourraient jouer toute la nuit sans franchir plus de deux fois le rideau défensif adverse.