«Meurtre de Lola: l'étrange réaction de l'exécutif» «Le service minimum d'abord opéré par le gouvernement à l'occasion de cette tragédie visait d'abord à dépolitiser l'assassinat de Lola», assure le spécialiste en communication Benedetti65.
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFPLe spécialiste en communication Arnaud Benedetti s'interroge sur la discrétion initiale d'Emmanuel Macron et du gouvernement après le meurtre de la jeune Lola, puis sur les déclarations de plusieurs ministres choisissant, face aux critiques, de s'indigner et de fustiger «une récupération».
Comme il convenait d'anticiper l'émotion collective, le témoignage ému de l'épouse du président a servi dans un premier temps de substitut à l'absence de communication présidentielle.Le service minimum d'abord opéré par le gouvernement à l'occasion de cette tragédie visait d'abord à dépolitiser l'assassinat de Lola.
Tout l'enjeu fut également de ramener la critique politique à la représentation d'une récupération et d'une instrumentalisation d'«extrême droite» - ce que n'ont pas manqué de mettre en exergue le ministre de l'Intérieur, le ministre de la justice et la première ministre, alors même que l'identité de la meurtrière, toujours présumée innocente au regard du droit, renvoyait de son...