DÉCRYPTAGE - Avec + 3,5 °C par rapport aux moyennes de saison, le décalage est plus important que cet été, où le thermomètre n’a affiché «que» 2,3 °C de plus que la normale.
L’été joue les prolongations, et si les vacanciers de la Toussaint s’en réjouissent, force est de constater que quelque chose ne tourne pas rond. Est-ce bien normal de se baigner sans combinaison dans l’Atlantique un 30 octobre?, commente Robert Vautard, météorologue et climatologue CNRS, à la tête de l’Institut Pierre-Simon Laplace.
Ce qui était normal avant ne l’est plus aujourd’hui. La probabilité que je revoie un été frisquet comme je pouvais le vivre quand j’avais 10 ans est inférieure à 1 %. Ce temps est simplement révolu.» Toute la question désormais est de savoir quel sera notre futur, et si les automnes estivaux deviendront ordinaires. Et cela, à une semaine de la COP27, qui se réunira à Charm el-Cheikh, en Égypte, et alors que l’ONU s’est alarmée le 27 octobre dernier dans son rapport annuel des trajectoires à venir des courbes de température.Cet article est réservé aux abonnés.