Depuis un an, le régime burkinabè, dirigé par des militaires après deux coups d’État en 2022, a suspendu la diffusion de plusieurs chaînes de télévision ou radio, et expulsé des correspondants de quotidiens, de médias français notamment.
« Jusqu’à nouvel ordre »
Parmi les personnes interrogées par l’AFP à Ouagadougou, certaines ont toujours accès au site internet, quand d’autres ont indiqué avoir rencontré des difficultés à s’y connecter.Cette décision intervient près d’un an après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré par un coup d’État, le deuxième en huit mois.
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