De 6 à 8 mois de prison avec sursis requis au procès des trois jeunes interpellés lors de la dispersion zélée de la manif contre l’ouverture du local de Zemmour. Marseille
ce qui est réprimé ce n’est pas leur opinion politique mais les violencesSur le banc des prévenus, trois jeunes bouilles inconnues de la justice, interpellées le 2 février par des policiers en infiltration dans la foule lors de la dispersion par les CRS vers 18h30 d’une manifestation citoyenne de 200 personnes venues dénoncer l’ouverture d’une permanence de Reconquête, le groupuscule politique d’Éric Zemmour, avenue du Prado.
Après avoir été gratifiés de 48 heures de garde à vue et de 4 jours de détention provisoire démesurée aux Baumettes, Philémon, 19 ans, étudiant en géographie, Lucas, 24 ans, accompagnant d’élève en situation de handicap et Gaëlle, 33 ans, monitrice d’atelier en établissement de solidarité par le travail, répondaient hier en correctionnelle de « », de « dissimulation volontaire du visage sans...
Plaidant pour trois policiers parties civiles, Me Sandrine Pauzano a réclamé 1 000 euros de préjudice moral à chacun, réfutant la vision d’une manifestation bon enfant : « J’ai lancé des boules de peinture molle à l’eau sur le local de la permanence à l’étagemener une action symbolique, non violente pour salir une affiche, pas pour blesser qui que ce soit».
J’ai spontanément pensé que c’était des personnes du parti d’Éric Zemmour qui venaient nous faire mal. ». S’il avait un masque Covid sur le nez « » affirme Gaëlle. « Je vois des gens à terre, j’ai une trousse de premiers soins car je fais souvent du médic en manifestation et c’est là que je me fais interpeller. J’étais là contre les fascistes et pour mon arrière-grand-mère déportée.Ce dossier est vide, sans preuve, les versions se contredisent. C’est une procédure rapiécée qui ne ressemble à pas grand-choseDans quel état de droit nous sommes avec trois requalifications des faits.
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