L’Athénée et l’Opéra-Comique invitent à réfléchir aux joyeuses alliances entre l’humour et le répertoire classique. Rire dans les salles de concert est plus fréquent qu’on ne l’imagine.
Au jeu des associations d’idées, la musique classique verra souvent les notions de grandeur et de sérieux employées à son égard. Moins naturellement convoquera-t-on celles de l’humour, du sourire, voire du rire.
Cette méchanceté nous renvoie à nos propres faiblesses et se déploie sur un tempo millimétré, diaboliquement précis, d’une grande exigence pour les chanteurs et les musiciens dans la fosse d’orchestre. »À une intrigue qui fait allègrement valser – et s’enferrer dans le mensonge – les amants et leurs belles, la musique elle-même fournit un arsenal d’effets comiques.
, détaille l’artiste. Marina Viotti admire sans réserve les éblouissants finales couronnant le premier acte des opéras rossiniens :Dans quelques semaines, la mezzo chantera à Zurich sa première Carmen. Un caractère au destin tragique qui, a priori, ne prête pas à rire. Pourtant, son interprète veut honorer