Fondée par d'anciens frontistes, la Web télé a récemment pris un tournant complotiste via son émission phare (et son succès d'audiences) 'Bistro Libertés' ⤵️ par alex_svn
Certains consensus sont plus difficiles à obtenir que d'autres."On est quand même tous d'accord pour dire que le régime poutinien est une dictature ?" s'interroge Eric Morillot dans une vidéo postée ce 12 octobre sur la chaîne YouTube de TV Libertés. A ses côtés, ses quatre compères protestent, attablés devant tomates cerises et verres de vin.
Un autre débatteur vient bientôt l'appuyer. Il s'agit de Greg Tabibian,"humoriste et commentateur politique", créateur de la chaîne YouTube"J'suis pas content TV"."Je veux bien reconnaître totalement que Poutine est un dictateur... Mais si on reconnaît que Macron l'est aussi !" s'exclame, tout sourire, le vidéaste aux 336 000 abonnés.
Cette scène se passe sur YouTube, sur la chaîne de la Web télé ultra-conservatrice TV Libertés, fondée début 2014 - qui préfère désormais utiliser son abréviation, TVL. A sa tête, deux anciens cadres frontistes, Martial Bild et Philippe Milliau. Ce dernier, qui préside la chaîne, a longtemps été au Bloc identitaire, avant d'en être exclu en 2012.
Aux côtés de Morillot, quatre intervenants varient selon les semaines. Outre Alexis Poulin, Didier Maïsto et Greg Tabibian, l'avocat Pierre Gentillet, régulier chroniqueur de CNews et membre du bureau de l'association Dialogue franco-russe, est un intervenant régulier de l'émission. C'est aussi le cas de Stella Kamnga, auteure desur RMC, ou encore de Mike Borowski, ancien animateur du blog d'extrême droite"La gauche m'a tuer".